Qu’en serait-il si vous aviez commis un crime et alliez être jugé en cour fédérale. Et vous savez que, si l’on vous reconnaît coupable, vous allez mourir; vous risquez la chaise électrique, ou la chambre à gaz, ou toute forme d’exécution publique qu’on peut vous réserver — peut-être pendu, ou quelque chose, lynché, quelle que soit la peine. Et vous savez que vous—vous êtes coupable. Vous savez que vous êtes coupable, et que vous devrez mourir si vous ne trouvez pas, pour vous représenter, un avocat qui—qui puisse vous sortir de ce pétrin. Bien sûr, vous voudriez avoir le meilleur avocat possible.
Et alors, en ayant un bon, un habile avocat, vous sentiriez que votre cause est un peu… vous pourriez vous détendre un peu, parce que vous avez un avocat. Mais il y aurait toujours cette question, de savoir si cet avocat pourra renverser l’opinion du juge ou du jury, si cet avocat, par son discours astucieux et sa connaissance des lois, pourra changer cela, plaider votre cause, et prouver que—que vous devriez vivre. Mais, malgré toute son autorité en la matière et son discours éloquent, et l’impression qu’il pourrait faire sur le jury ou sur le juge, vous—vous—vous pourriez peut-être vous détendre quelques minutes, mais il y aurait toujours cette question dans votre esprit : “Pourra-t-il y arriver?”
Mais, dans ce cas-ci, le Juge Lui-même devient notre Avocat. Dieu est devenu homme. Aucun avocat ne pouvait le faire; nous ne pouvions pas en trouver un seul. Moïse et la Loi, les prophètes, rien ne pouvait le faire. Alors le Juge est devenu Lui-même à la fois Jury, Avocat et Juge, et Il a pris la justice de Sa Loi dans Ses propres mains, pour en payer Lui-même le prix. Comment donc pourrions-nous être plus à l’abri? Et Il a renvoyé Sa propre Vie sur nous, pour témoigner du fait qu’Il a accepté cela. Quelle sécurité!
“Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne crains aucun mal, car Tu es avec moi.”
En devenant à la fois Juge, Jury et—et Avocat, Il a plaidé notre cause. Nous avions été reconnus coupables par Sa propre Loi; et Il est venu prendre la place de la personne coupable, dans le sanctuaire. Il a pris son péché. Il l’a pris sur Lui-même, est mort, a payé le prix, a versé Son Sang, et a renvoyé Son propre Signe : Sa propre Vie.
Alors, nous sommes parfaitement… L’affaire est classée; il n’y a plus de péché pour le croyant. Oh! que Dieu soit miséricordieux, si les gens ne peuvent pas voir cela : il n’y a plus de cause à plaider! “Celui qui écoute Mes Paroles, et qui croit à Celui qui M’a envoyé, a la Vie Éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la Vie.” Voilà ce qui en est de la cause : elle est classée! Il n’y a plus lieu à poursuites. Amen! Alors, en sécurité—en sécurité, avec le Signe appliqué; quand la mort se met à frapper, là, contre la porte, elle n’a aucun pouvoir. Voyez-vous? Oui.
Le Signe est appliqué. Seul le Signe est reconnu maintenant. Voyez-vous? Il a fait cela, afin que le Signe puisse venir. Le Signe était la Vie de Dieu.
63-0901M – Le Signe #109-115
Rév. William Marrion Branham